Cinq mois les yeux dans les yeux, cinq mois de nous, cinq mois d'allaitement et le plus (ou moins) important 2 mois de crises de pleurs.
En Septembre j'ai ENFIN fait acquisition de la MAC
(comprenez Machine A Coudre) Silvecrest chez Lidl.
Il y a un mois, je commençais Ma Liste 2016-2017.
50 OBJECTIFS Ã atteindre d'ici septembre 2017.
1 mois après ces débuts, on fait le point ...
[ Les petits + montrent ma bonne volonté à atteindre l'objectif ...
qui doit biensûr être tenu dans la durée voyons.
On rayera d'ici 11 mois ]
50 OBJECTIFS Ã atteindre d'ici septembre 2017.
1 mois après ces débuts, on fait le point ...
[ Les petits + montrent ma bonne volonté à atteindre l'objectif ...
qui doit biensûr être tenu dans la durée voyons.
On rayera d'ici 11 mois ]
- Mettre en place un agenda (que je ne perd pas & que je n'oublie pas) +
- Mieux gérer mon budget +
- Faire le défi: 62 semaines d'économies
- Faire un planning des tâches ménagères
- Me faire un classeur de recettes
- Organiser mes menus à l'avance
- Manger plus équilibré +
Commencer le 30 days squat challenge et m'y tenir- Me lancer dans le Top body challenge
- Perdre au moins 5 kilos (les restes de ma grossesse grrrr !!!)
- Rentrer à nouveau dans mes pantalons sans faire trop tâche
- Et refaire ma garde robe tant qu'Ã faire
- M'acheter un habit par mois +
- M'occuper plus de moi
Nous trouver de belles tenues pour le baptême- M'acheter de nouvelles boots pour l'hiver
- S'accorder du temps en amoureux
- Etre plus positive
Changer mon appareil photo- Commencer le projet 10/10
- Faire une séance photos à 4
M'acheter une Machine à coudre- Prendre des leçons de couture
- Faire une soirée jeux de société par semaine
- Finir mon pull en tricot +
- Faire une écharpe
- Me remettre au scrapbooking
- S'inscrire à la bibliothèque
- Me renseigner à la Ludothèque de la commune voisine
- Mettre en place des activités Montessori
- Lire un peu plus (et pas que des blogs et réseaux sociaux !!!) +
- Tenir à jour mon blog
- Trier mes photos et les développer +
- Commencer la nouvelle cuisine
- Refaire la déco du salon
- Acheter un lit à étage pour miniPuce
- Finir la rénovation de la caravane
- Partir en vacances en caravane en famille
- Partir voir la famille dans l'Est
- Partir à la mer
- Se promener & découvrir les environs au lieu d'aller courir à perlimpimpim
- Ne pas rater le week-end de la fête du patrimoine pour une fois (Ratéééééé)
- Retourner au cinéma avec ma fille
- Faire un grand tri dans la maison (arrêter de tout conserver !!!)
- Faire un vide grenier
- Organiser un goûter pour les 6 ans de miniPuce
- Organiser un super premier anniversaire à mon P'tit Lou
Organiser un super Baptême- Sortir un peu plus avec les amis
- Barrer au moins la moitié des objectifs précédents
C'est la rentrée et qui dit rentrée dit nouvelle résolution 2016 - 2017 !!!
Ce moment où l'on se faufile dans les rayons pour acheter le nouvel agenda, cette excitation lorsque je faisais mon sac avec plein d'objectifs en tête (bon pas toujours tenus ...). Désormais fini, les belles années de scolarité, mais en revanche je garde l'agenda et les résolutions.
Je suis tombé il y a quelques temps sur un article parlant de "101 choses à faire" et j'ai trouvé ça sympa. Mais le chiffre 101, moi ça me parle pas alors je me suis faite une liste de 50 objectifs (ce qui est déjà pas mal) à réaliser d'ici septembre 2017 dans la mesure du possible.
- Mettre en place un agenda (que je ne perd pas & que je n'oublie pas)
- Mieux gérer mon budget
- Faire le défi: 62 semaines d'économies
- Faire un planning des tâches ménagères
- Me faire un classeur de recettes
- Organiser mes menus à l'avance
- Manger plus équilibré
- Commencer le 30 days squat challenge et m'y tenir
- Me lancer dans le Top body challenge
- Perdre au moins 5 kilos (les restes de ma grossesse grrrr !!!)
- Rentrer à nouveau dans mes pantalons sans faire trop tâche
- Et refaire ma garde robe tant qu'Ã faire
- M'acheter un habit par mois
- M'occuper plus de moi
- Nous trouver de belles tenues pour le baptême
- M'acheter de nouvelles boots pour l'hiver
- S'accorder du temps en amoureux
- Etre plus positive
- Changer mon appareil photo
- Commencer le projet 10/10
- Faire une séance photos à 4
- M'acheter une Machine à coudre
- Prendre des leçons de couture
- Faire une soirée jeux de société par semaine
- Finir mon pull en tricot
- Faire une écharpe
- ... Et au scrapbooking
- S'inscrire à la bibliothèque
- Me renseigner à la Ludothèque de la commune voisine
- Mettre en place des activités Montessori
- Lire un peu plus (et pas que des blogs et réseaux sociaux !!!)
- Tenir à jour mon blog
- Trier mes photos et les développer
- Commencer la nouvelle cuisine
- Refaire la déco du salon
- Acheter un lit à étage pour miniPuce
- Finir la rénovation de la caravane
- Partir en vacances en caravane en famille
- Partir voir la famille dans l'Est
- Partir à la mer
- Se promener & découvrir les environs au lieu d'aller courir à perlimpimpim
- Ne pas rater le week-end de la fête du patrimoine pour une fois
- Retourner au cinéma avec ma fille
- Faire un grand tri dans la maison (arrêter de tout conserver !!!)
- Faire un vide grenier
- Organiser un goûter pour les 6 ans de miniPuce
- Organiser un super premier anniversaire à mon P'tit Lou
- Organiser un super Baptême
- Sortir un peu plus avec les amis
- Barrer au moins la moitié des objectifs précédents
Qui n'a jamais entendu parler de la boite à grande soeur ?
La voici, la voilà ... certes avec 1 mois de décalage (et plus) mais quand même, il fallait que j'en parle.
La boite à grande sœur, kesako ?
C'est tout simplement un petit cadeau de la part des parents aux aînées que l'on offre à la maternité. Rien de bien compliqué, on trouve un tas d'idées sur internet ou au gré de son shopping pour remplir cette fameuse boite (ma boite c'est transformé en sac car je ne pouvais plus la fermer d'ailleurs). Livres sur l'arrivée du bébé, jeux, bonbons, vous trouverez forcément.
Et pourquoi une boite à grande sœur d'abord ?
Tout simplement pour montrer son amour et que même si la famille s'agrandie, on n'oublie pas que l'on a déjà un "grand bébé" à la maison.
Bébé sera couvert de cadeaux, alors on anticipe aussi la possible jalousie du grand (de la grande), au cas où (ça fait un peu bouée de secours).
Et dedans on y met quoi exactement ?
A vous de voir.
J'avais dans ma tête 2 ou 3 idées, avec des livres sur l'arrivée du petit frère, un album photos (avec des photos de nous 3 et de la famille), un livre avec des gomettes ou coloriages et puis ... J'ai craqué en trouvant un DVD, des playmobils, un savon Madame Monsieur, des trucs à bubulles pour le bain, un porte monnaie et un carnet.
Résultat, au final on a rien offert à la maternité car nos visiteurs ont tous eu la gentillesse de gâter le p'tit nouveau et la grande.
En revanche, à la maison, on distribue au fur et à mesure (faut bien que je liquide mon méga stock quand-même).
Les livres et trucs à bubulles ont fait fureur (je vais devoir en racheter maintenant que je lui ai fait découvrir). Il nous reste les cahiers de coloriage et le carnet de notes à offrir.
Mais je crois que ce qu'elle a le plus aimé c'est l'album photos. J'ai dû imprimer des photos du p'tit frère aussitôt rentré de la mater car "mais maman j'ai pas de photos de Loulou moi", vous comprenez bien. Elle vient juste de partir en vacances avec papy-mamie et a mis directement son album dans son sac pour qu'on soit avec elle.
Et vous, allez-vous faire/ avez-vous fait une boite à grande soeur?
Qu'allez-vous mettre / qu'avez-vous mis dedans?
J'ai vécu un premier accouchement qui reste gravé dans ma mémoire comme un accouchement superbe mais ... avec un péridurale dont j'aurais pu me passer.
Tout était génial, mais j'ai toujours eu cette sensation que l'on m'avait imposé l'anesthésie alors que j'aurais pu faire sans.
Pour se second accouchement j'étais clairement partie dans l'optique de me passer de péridurale et ce dès le départ. J'avais contacté une sage-femme pratiquant les accouchements à domicile (et donc sachant parler de l'accouchement physiologique), j'avais présenté un projet de naissance lors de l'entretien du quatrième mois, j'avais même signé un papier pour accéder à la salle nature de l’hôpital tout en étant incertaine que l'équipe du jour J m'y accorde l'accès à cause de mes piqûres quotidiennes d'anti-coagulant.
J'avais parlé de ce projet à mon entourage, entendu des "non mais t'es folle tu vas souffrir pour rien", "mais c'était à l'époque de nos parents qu'on se passait de péridurale, maintenant c'est révolu", même l'échographe m'avais demandé où était l’intérêt de l’accouchement naturel et si je n'étais pas un peu sadique de vouloir souffrir.
J'évitais le sujet pour ne pas avoir à faire un monologue sur les bienfaits de l'accouchement naturel et devoir justifier sans cesse mon projet, tout en me disant que le jour J si vraiment ça n'allait pas, je pourrais toujours revenir sur mon choix.
J'ai lu des livres, des témoignages, j'ai écouté avec bienveillance les paroles de ma sage-femme, j'ai douté de mes capacités d'accompagnement de la douleur, -car oui on accompagne une contraction, on ne la "gère" pas, comme je le disais autrefois-, j'ai questionné, j'ai eu peur puis été rassuré.
Et puis un jour ... J'ai accouché pour la seconde fois.
Jour J
Nous sommes le 8 juillet, DPA+1, enfin selon les échographies.
7H du matin ou quelque chose comme ça, j'ouvre un œil avec un petit mal de ventre mais reste au lit le temps que mon homme se lève lui aussi.
8H je commence à compter l'espacement entre les contractions, sans pour autant m'en affoler.
C'est étrange, bien des fois durant ces dernières semaines, j'ai cru que le jour J arrivait enfin, j'étais excité mais aussi tellement craintive du dénouement de ce jour et puis là , je sais désormais qu'il me reste juste 4 petits jours pour que bébé se décide avant le déclenchement et pourtant je suis calme, paisible, tout en me disant que finalement c'est peut-être un faux travail.
10 minutes plus ou moins entre chacune de ces vagues, j'ai le temps de faire du rangement, deux lessives, d'imprimer les dix commandements & de finir mon kit de survie du papa, de ranger mon linge, prendre une douche...
9H je perd du sang. Un peu comme des règles légères. Pas d'inquiétudes, c'est sans doute le col qui commence ENFIN à travailler avec les contractions.
10H30 toujours ces pertes, toujours les contractions. J'envoie un message à mon homme, pour qu'il dégaine son téléphone et appel quelqu'un pour s'occuper de miniPuce. Jusqu'à présent je m'étais occupé de toute la partie "chambre, fringues et cie..." de bébé et mon homme avait décidé qu'il gérerait le reste le jour venu pour m'éviter un stress supplémentaire.
11H30 une amie vient chercher miniPuce, nous buvons même un verre sur la terrasse pendant que je me dandine de droite à gauche, de gauche à droite comme un métronome, pour ne pas avoir à sentir les contractions assise sur une chaise. Mon homme vient de rentrer, étend la seconde machine. Je ris de la situation. Je sais que ça y est, c'est enfin le bon jour et nous sommes autant l'un que l'autre détendu.
12H et des brouettes, les sacs sont déjà dans le coffre depuis bientôt 3 semaines si ce n'est peut-être plus, il me reste tout de même quelques affaires à regrouper, l'appareil photos, le mp3 pour mettre de la musique en patientant jusqu'à l'accouchement, les écouteurs au cas où, les chargeurs, le vaporisateur qui est au frigo car aujourd'hui il fait beau, une bouteille de Coca pour mon homme, nos cartes de pronostics pour s'occuper dans la salle, la carte vitale, la mutuelle, la carte d'identité, l'homéopathie ... Un vrai chargement.
Ah et le ballon au cas où ceux de la maternité soient tous nuls. S'en suit une grosse partie de rigolade, car oui le ballon Pilate est un peu gros, il faut donc le dégonfler, mon homme restera 10 bonnes minutes allongés dessus dans le couloir pour le dégonfler un maximum.
12H25 départ pour la maternité.
Nous sommes harcelés de coups de fils et SMS depuis quelques temps, nous demandant si tout va bien, si bébé est arrivé ("biensûr que oui mais nous ne voulions pas vous le dire ah ah !!!").
Je reçois un énième message sur mon téléphone à ce moment là .
Etant devenue légèrement hystérique depuis ces quelques jours (semaines) de harcèlement à la vue d'un SMS ou coup de téléphone de ce genre, mon homme prend les devants et répond à ma maman "oui tout va bien et vous ?".
30 minutes de route pour arriver à la maternité. Lunettes de soleil sur les yeux, musique, main dépassant de la fenêtre pour caresser le toit (et m'accrocher de temps en temps lorsqu'une contraction me déplaît un peu), j'ai avalé mes doses homéopathiques et suis assez détendue, j'arrive à somnoler, admirer le paysage dans le silence. Mon homme me fait remarquer que c'est même trop calme car d'habitude "je jacasse pour ne rien dire".
13H nous arrivons à la maternité.
Le temps d'être pris en charge, mon homme s'occupe de faire les papiers à l'accueil des urgences gynécologique pendant que j'écrase ma tête sur la vitre de l'administration le temps de la contraction.
Et je remercie mon homme de prendre les choses en main, il expose notamment un point de mon projet de naissance "pas d'étudiants s'il vous plait" et répond aux questions:
- la dame "elle a des contractions depuis quand?"
- mon homme "euh 11 heures et demi ?!"
- moi "non non, un peu plus tôt quand même"
- la dame "et espacées de combien de temps"
- mon homme "espacées de combien de temps ma chérie?"
- moi "bah j'en sais rien, j'en ai ça suffit bien déjà , non?!"
13H15 On nous emmène en salle de consultation, "mais il faut patienter car une dame vient d'arriver avant vous, on revient".
Je rentre dans la salle, essuie 2 ou 3 contractions en dandinant toujours des fesses debout et tout à coup je déchante complètement, je suis rendue à 4 pattes par terre, en culotte, la tête posé sur le tabouret puis sur le bureau et demande à mon homme de compter l'espacement entre les contractions, 2 minutes, 3 minutes, 2 minutes ...
15 minutes plus tard je lui demande d'appuyer sur la sonnette et de prier pour que je sois rendue au moins à 5cm de dilatation. 2 personnes arrivent, on me demande de me relever dès que la contraction est passée, mais j'ai la sensation que ça ne s'arrête jamais. Je me lève, me déshabille, m'installe pour voir où j'en suis et m'excuse de salir le sol avec les saignements.
La sage-femme me demande de lui dire quand elle peut y aller.
- "Allez-y de toute façon j'ai l'impression que ça ne s'arrête jamais"
- la sage-femme "Bon bah vous êtes à dilatation complète"
- "J'ai pas perdu les eaux, comment je peux être à dilatation complète?"
- la sage-femme "En faite si vous avez percé la première poche, d'où les saignements, y en a deux. je vais vous chercher un fauteuil on va en salle d'accouchement"
- "Ah non, non vous inquiétez pas, je vais y aller à pied"
- la sage-femme "Vous rigolez, vous allez accoucher dans le couloir, vous allez affoler tout le monde".
Sans que je ne demande quoi que ce soit, nous prenons la direction de la salle d'accouchement physio, celle qui soit disant "me serait sans doute refusé à la vue de mon antécédent et mon traitement".
3 personnes sont déjà en place, se présentent mais je n'ai pas réellement la tête à écouter. Je retiens juste qu'il y a un homme, présent pour me poser un cathéter, pour la suite de l'accouchement. C'est la délivrance dirigée -enfin on m'a présenté ça sous ce nom- que l'on impose à chaque femme sans que l'on soit au courant. L'injection d'un produit pour aider à la délivrance du placenta et éviter les hémorragies.
On me propose de grimper sur la table et de pousser dès que je serais prête. Mais je suis incapable de monter sur le lit, la position verticale me soulage et me semble approprié. Je suis calme, j'ai envie de dormir, je n'ai plus aussi mal qu'il y a 10 minutes auparavant, je suis debout, penché en avant sur le lit à somnoler, on me pose tout de même les capteurs de rythme cardiaque et de contractions. J'ai même la sensation de ne plus sentir les contractions, comme si mon corps par lui même avait supprimé les douleurs des contractions.
Il faut que je pousse tout de même car le bébé n'aime pas trop les contractions, alors je commence à pousser, n'importe comment, car je ne sens plus rien.
J'ai cette impression que l'on m'a posé une péridurale alors que je ne suis branché à rien.
Je pousse et sens un truc qui descend, une boule qui m'arrive entre les cuisses, par automatisme je met la main pour toucher en croyant que c'est la tête du bébé et qu'il va tomber, mais non ... C'est la poche des eaux.
La sage femme perce, j'ai l'impression d'inonder la pièce car ça ne cesse de couler. Il faut à nouveau pousser, j'ai du mal, beaucoup plus que lors de mon premier accouchement où j'avais eu la sensation que c'était si simple grâce à la péridurale. Cette fois-ci j'ai l'impression que je n'y arriverais jamais.
J'envoie mon homme à la bataille, à l'arrière pour qu'il réceptionne le bébé alors qu'il est face à moi.
Il souhaitait prendre le bébé "à la sortie", je lui ordonne d'y aller de suite. Et je pousse encore, j'ai mal mais à peine j'ai fini la poussé que j’enchaîne à nouveau. J'ai cette impression que cela dure un bon moment mais finalement un peu plus tard je me rendrais compte que ce n'était pas si long.
La tête passe enfin, puis le corps très facilement, mon homme récupère notre bébé. Je me retrouve debout le cordon entre les cuisses et la sage-femme qui propose à Monsieur de couper le cordon.
Il répond "j'aimerais bien, mais j'ai les mains occupée", la sage femme coupe alors.
Je fini par enfin monter sur le lit pour découvrir mon bébé, me faire poser une perfusion, éjecter le placenta, me faire recoudre et faire la première tétée.
Il est 13 heures 50, j'ai accouché, naturellement, sans péridurale, d'un merveilleux petit garçon qui me regarde déjà les yeux grands ouverts.
Accouchement idyllique.
Je ne cesse de me remémorer ce moment en me disant que j'ai eu la chance de n'avoir eu que quelques minutes de douleurs (celles qui m'ont vraiment fait mal ont durées 20 minutes tout au plus), que c'était rapide et beau.
J'ai réalisé mon projet d'accoucher le plus naturellement possible, même si je n'étais jamais imaginé accoucher un jour debout (et ça a surpris beaucoup de monde de savoir que c'était possible d'ailleurs).
L'avantage de ne pas avoir d’anesthésie c'est que l'on s'en remet très facilement, j'ai pu prendre une douche en salle d'accouchement une fois la perfusion finie (soit à peine 2h après l'accouchement), j'ai reçue ma première visite en arrivant en chambre (ma fille, puis ma belle-mère), j'ai pu me déplacer normalement.
Ma Sage-femme m'a toujours dit que le corps était merveilleux, qu'il fallait lui faire confiance, qu'il libérait des hormones anesthésiantes sans avoir besoin de péridurale, que certaines femmes arrivait un dormir entre les contractions ...
Lorsque je lui ai parlé de ce jour, je me suis un peu retrouvé dans ces mots.
La douleur a disparue pour me laisser m’apaiser et me reposer avant les poussées. Je trouve ça tellement impressionnant.
La douleur ressentie pendant la poussée s'efface par la suite pour ne laisser le souvenir que du meilleur.
Mon corps est merveilleux, il a donné la vie.
J'évitais le sujet pour ne pas avoir à faire un monologue sur les bienfaits de l'accouchement naturel et devoir justifier sans cesse mon projet, tout en me disant que le jour J si vraiment ça n'allait pas, je pourrais toujours revenir sur mon choix.
J'ai lu des livres, des témoignages, j'ai écouté avec bienveillance les paroles de ma sage-femme, j'ai douté de mes capacités d'accompagnement de la douleur, -car oui on accompagne une contraction, on ne la "gère" pas, comme je le disais autrefois-, j'ai questionné, j'ai eu peur puis été rassuré.
Et puis un jour ... J'ai accouché pour la seconde fois.
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Jour J
Nous sommes le 8 juillet, DPA+1, enfin selon les échographies.
7H du matin ou quelque chose comme ça, j'ouvre un œil avec un petit mal de ventre mais reste au lit le temps que mon homme se lève lui aussi.
8H je commence à compter l'espacement entre les contractions, sans pour autant m'en affoler.
C'est étrange, bien des fois durant ces dernières semaines, j'ai cru que le jour J arrivait enfin, j'étais excité mais aussi tellement craintive du dénouement de ce jour et puis là , je sais désormais qu'il me reste juste 4 petits jours pour que bébé se décide avant le déclenchement et pourtant je suis calme, paisible, tout en me disant que finalement c'est peut-être un faux travail.
10 minutes plus ou moins entre chacune de ces vagues, j'ai le temps de faire du rangement, deux lessives, d'imprimer les dix commandements & de finir mon kit de survie du papa, de ranger mon linge, prendre une douche...
9H je perd du sang. Un peu comme des règles légères. Pas d'inquiétudes, c'est sans doute le col qui commence ENFIN à travailler avec les contractions.
10H30 toujours ces pertes, toujours les contractions. J'envoie un message à mon homme, pour qu'il dégaine son téléphone et appel quelqu'un pour s'occuper de miniPuce. Jusqu'à présent je m'étais occupé de toute la partie "chambre, fringues et cie..." de bébé et mon homme avait décidé qu'il gérerait le reste le jour venu pour m'éviter un stress supplémentaire.
11H30 une amie vient chercher miniPuce, nous buvons même un verre sur la terrasse pendant que je me dandine de droite à gauche, de gauche à droite comme un métronome, pour ne pas avoir à sentir les contractions assise sur une chaise. Mon homme vient de rentrer, étend la seconde machine. Je ris de la situation. Je sais que ça y est, c'est enfin le bon jour et nous sommes autant l'un que l'autre détendu.
12H et des brouettes, les sacs sont déjà dans le coffre depuis bientôt 3 semaines si ce n'est peut-être plus, il me reste tout de même quelques affaires à regrouper, l'appareil photos, le mp3 pour mettre de la musique en patientant jusqu'à l'accouchement, les écouteurs au cas où, les chargeurs, le vaporisateur qui est au frigo car aujourd'hui il fait beau, une bouteille de Coca pour mon homme, nos cartes de pronostics pour s'occuper dans la salle, la carte vitale, la mutuelle, la carte d'identité, l'homéopathie ... Un vrai chargement.
Ah et le ballon au cas où ceux de la maternité soient tous nuls. S'en suit une grosse partie de rigolade, car oui le ballon Pilate est un peu gros, il faut donc le dégonfler, mon homme restera 10 bonnes minutes allongés dessus dans le couloir pour le dégonfler un maximum.
12H25 départ pour la maternité.
Nous sommes harcelés de coups de fils et SMS depuis quelques temps, nous demandant si tout va bien, si bébé est arrivé ("biensûr que oui mais nous ne voulions pas vous le dire ah ah !!!").
Je reçois un énième message sur mon téléphone à ce moment là .
Etant devenue légèrement hystérique depuis ces quelques jours (semaines) de harcèlement à la vue d'un SMS ou coup de téléphone de ce genre, mon homme prend les devants et répond à ma maman "oui tout va bien et vous ?".
30 minutes de route pour arriver à la maternité. Lunettes de soleil sur les yeux, musique, main dépassant de la fenêtre pour caresser le toit (et m'accrocher de temps en temps lorsqu'une contraction me déplaît un peu), j'ai avalé mes doses homéopathiques et suis assez détendue, j'arrive à somnoler, admirer le paysage dans le silence. Mon homme me fait remarquer que c'est même trop calme car d'habitude "je jacasse pour ne rien dire".
13H nous arrivons à la maternité.
Le temps d'être pris en charge, mon homme s'occupe de faire les papiers à l'accueil des urgences gynécologique pendant que j'écrase ma tête sur la vitre de l'administration le temps de la contraction.
Et je remercie mon homme de prendre les choses en main, il expose notamment un point de mon projet de naissance "pas d'étudiants s'il vous plait" et répond aux questions:
- la dame "elle a des contractions depuis quand?"
- mon homme "euh 11 heures et demi ?!"
- moi "non non, un peu plus tôt quand même"
- la dame "et espacées de combien de temps"
- mon homme "espacées de combien de temps ma chérie?"
- moi "bah j'en sais rien, j'en ai ça suffit bien déjà , non?!"
13H15 On nous emmène en salle de consultation, "mais il faut patienter car une dame vient d'arriver avant vous, on revient".
Je rentre dans la salle, essuie 2 ou 3 contractions en dandinant toujours des fesses debout et tout à coup je déchante complètement, je suis rendue à 4 pattes par terre, en culotte, la tête posé sur le tabouret puis sur le bureau et demande à mon homme de compter l'espacement entre les contractions, 2 minutes, 3 minutes, 2 minutes ...
15 minutes plus tard je lui demande d'appuyer sur la sonnette et de prier pour que je sois rendue au moins à 5cm de dilatation. 2 personnes arrivent, on me demande de me relever dès que la contraction est passée, mais j'ai la sensation que ça ne s'arrête jamais. Je me lève, me déshabille, m'installe pour voir où j'en suis et m'excuse de salir le sol avec les saignements.
La sage-femme me demande de lui dire quand elle peut y aller.
- "Allez-y de toute façon j'ai l'impression que ça ne s'arrête jamais"
- la sage-femme "Bon bah vous êtes à dilatation complète"
- "J'ai pas perdu les eaux, comment je peux être à dilatation complète?"
- la sage-femme "En faite si vous avez percé la première poche, d'où les saignements, y en a deux. je vais vous chercher un fauteuil on va en salle d'accouchement"
- "Ah non, non vous inquiétez pas, je vais y aller à pied"
- la sage-femme "Vous rigolez, vous allez accoucher dans le couloir, vous allez affoler tout le monde".
Sans que je ne demande quoi que ce soit, nous prenons la direction de la salle d'accouchement physio, celle qui soit disant "me serait sans doute refusé à la vue de mon antécédent et mon traitement".
3 personnes sont déjà en place, se présentent mais je n'ai pas réellement la tête à écouter. Je retiens juste qu'il y a un homme, présent pour me poser un cathéter, pour la suite de l'accouchement. C'est la délivrance dirigée -enfin on m'a présenté ça sous ce nom- que l'on impose à chaque femme sans que l'on soit au courant. L'injection d'un produit pour aider à la délivrance du placenta et éviter les hémorragies.
On me propose de grimper sur la table et de pousser dès que je serais prête. Mais je suis incapable de monter sur le lit, la position verticale me soulage et me semble approprié. Je suis calme, j'ai envie de dormir, je n'ai plus aussi mal qu'il y a 10 minutes auparavant, je suis debout, penché en avant sur le lit à somnoler, on me pose tout de même les capteurs de rythme cardiaque et de contractions. J'ai même la sensation de ne plus sentir les contractions, comme si mon corps par lui même avait supprimé les douleurs des contractions.
Il faut que je pousse tout de même car le bébé n'aime pas trop les contractions, alors je commence à pousser, n'importe comment, car je ne sens plus rien.
J'ai cette impression que l'on m'a posé une péridurale alors que je ne suis branché à rien.
Je pousse et sens un truc qui descend, une boule qui m'arrive entre les cuisses, par automatisme je met la main pour toucher en croyant que c'est la tête du bébé et qu'il va tomber, mais non ... C'est la poche des eaux.
La sage femme perce, j'ai l'impression d'inonder la pièce car ça ne cesse de couler. Il faut à nouveau pousser, j'ai du mal, beaucoup plus que lors de mon premier accouchement où j'avais eu la sensation que c'était si simple grâce à la péridurale. Cette fois-ci j'ai l'impression que je n'y arriverais jamais.
J'envoie mon homme à la bataille, à l'arrière pour qu'il réceptionne le bébé alors qu'il est face à moi.
Il souhaitait prendre le bébé "à la sortie", je lui ordonne d'y aller de suite. Et je pousse encore, j'ai mal mais à peine j'ai fini la poussé que j’enchaîne à nouveau. J'ai cette impression que cela dure un bon moment mais finalement un peu plus tard je me rendrais compte que ce n'était pas si long.
La tête passe enfin, puis le corps très facilement, mon homme récupère notre bébé. Je me retrouve debout le cordon entre les cuisses et la sage-femme qui propose à Monsieur de couper le cordon.
Il répond "j'aimerais bien, mais j'ai les mains occupée", la sage femme coupe alors.
Je fini par enfin monter sur le lit pour découvrir mon bébé, me faire poser une perfusion, éjecter le placenta, me faire recoudre et faire la première tétée.
Il est 13 heures 50, j'ai accouché, naturellement, sans péridurale, d'un merveilleux petit garçon qui me regarde déjà les yeux grands ouverts.
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Je ne cesse de me remémorer ce moment en me disant que j'ai eu la chance de n'avoir eu que quelques minutes de douleurs (celles qui m'ont vraiment fait mal ont durées 20 minutes tout au plus), que c'était rapide et beau.
J'ai réalisé mon projet d'accoucher le plus naturellement possible, même si je n'étais jamais imaginé accoucher un jour debout (et ça a surpris beaucoup de monde de savoir que c'était possible d'ailleurs).
L'avantage de ne pas avoir d’anesthésie c'est que l'on s'en remet très facilement, j'ai pu prendre une douche en salle d'accouchement une fois la perfusion finie (soit à peine 2h après l'accouchement), j'ai reçue ma première visite en arrivant en chambre (ma fille, puis ma belle-mère), j'ai pu me déplacer normalement.
Ma Sage-femme m'a toujours dit que le corps était merveilleux, qu'il fallait lui faire confiance, qu'il libérait des hormones anesthésiantes sans avoir besoin de péridurale, que certaines femmes arrivait un dormir entre les contractions ...
Lorsque je lui ai parlé de ce jour, je me suis un peu retrouvé dans ces mots.
La douleur a disparue pour me laisser m’apaiser et me reposer avant les poussées. Je trouve ça tellement impressionnant.
La douleur ressentie pendant la poussée s'efface par la suite pour ne laisser le souvenir que du meilleur.
Mon corps est merveilleux, il a donné la vie.
Vous avez-dit Squiz ?
J'avais déjà parlé de la marque sur un de mes articles ( ici ).
MiniPuce rentrée de vacances nous avons testé le produit et puis j'ai mis du temps à faire mon retour d'expérience sur ce blog, mais désormais je pourrais dire que c'est chose faite.
Petit rappel bref sur les gourde Squiz
- Ce sont des gourdes réutilisables (donc écologiques)
- Vous avez le choix de la recette
- Elles s'utilisent aussi pour vos soupes par exemple (et ça passe mieux au yeux des enfants que lorsqu'ils se retrouvent devant leur bol)
- Il y a plusieurs formats et également des embouts spéciaux pour les bouches de nos petits
On a testé
- Un visuel fort
A l'époque j'avais acheté la collection Carnaval (5 gourdes, serpent, éléphant, tigre ...), miniPuce a craqué littéralement sur l'éléphant, puis sur le serpent, puis sur le lion. J'ai depuis, eu la chance de gagner la collection Nature (2 gourdes, lapin et abeille) via un concours. Ma fille est devenue fan du lapin.
- Simplicité de remplissage et nettoyage
Le fond des gourdes est zippé, ce qui permet de remplir facilement les gourdes et de les nettoyer dans chaque recoin.
Le niveau Maximum de remplissage est noté au dos,cependant je dois avouer que je me suis faite avoir deux fois (au début). Car je remplissais vraiment jusqu'à la jauge. Oui sauf qu'à la première utilisation miniPuce a appuyé je ne sais comment sur sa gourde et la compote est sortie ... mais du mauvais côté!
Depuis, plus de soucis.
- Des recettes au choix
Avantage de ces gourdes, on met ce que l'on veut dedans. C'est même devenue une bonne raison de manger plus de fruits et de cuisiner ses compotes en famille.
A défaut d'avoir fini mon stock de pommes, poires etc ... je met même parfois de la compote acheté en gros pot pour me dépanner.
J'ai même transféré des yaourts dedans pour une question praticité (pas d'oublie de cuillère par exemple) lors d'un pique nique à l'école.
On trouve aussi une multitude de recettes sur le site de la marque (lien sur cet article)
- Facilité de transport
Les gourdes sont vendues dans des pochettes zippés, top pour le rangement et le transport.
- Ecologique
Certes l'achat a un coût mais mis bout à bout, on s'y retrouve assez facilement. C'est aussi cet aspect qui m'a fait acheter mon premier pack, car à force je n'en achetais plus en magasin hors les enfants adore ce genre de gourde. J'ai été séduite par le concept et cela m'a permis de réintroduire un fruit au goûter car miniPuce refusait les pommes proposées, là ça passe tout seul et c'est top pour manger sur le chemin de retour de l'école !
- Et les inconvénients ?
Honnêtement j'en vois très peu, comme je l'ai dis au dessus, peut-être le prix de départ qui peut sembler un peu élever (mais mis bout à bout ...).
La contenance peut-être, car miniPuce a parfois bien du mal à appuyer partout avec ses petites mains (et elle ne veut pas en perdre une miette!).
Mais aucun regret dans mon achat, je recommande !!!
A défaut d'avoir fini l'agencement de la chambre de numberTwo, j'ai quand même un peu avancé niveau déco, alors je vous présente aujourd'hui le mobile étoilé qui a été conçu récemment sous la supervision de miniPuce.
Pour les couleurs je voulais quelques choses de plutôt neutre, pas trop flashy et depuis que je suis tombé sur une pelote de laine "vert pale", je suis tombée amoureuse de ces tons, qui malgré le turquoise, restent je trouve des couleurs mixtes.
Pour faire ce mobile, j'ai utilisé:
- Un tour de cou (pour faire les colliers oui oui)
- Du papier de scrapbooking car cela reste assez épais mais se pli facilement (environ 60 centimes la feuille de 30x30) >>> 1 feuille de chaque couleur choisie suffit amplement
- Du fil nylon (fil de pèche, transparent)
- Du masking tape (ou du scotch, enfin ce que vous voulez pour fixer vos étoiles)
- Des ciseaux (une perforatrice du motif de votre choix si vous le voulez)
- Une imprimante
Etape 1: Faire ses gabarits
Pour commencer, j'ai fouiné sur Pinterest des idées et suis parti à la recherche de gabarits sur le thème des étoiles. Motifs trouvés sur le site Prima, j'ai retouché les tailles de mes gabarits sur mon logiciel de traitement de texte pour avoir 3 formats d'étoile (9 cm, 6 cm et 4 cm de hauteur). Imprimez
Etape 2: Découpez
Ensuite il ne vous reste plus qu'à découper vos étoiles au fur et à mesure en alternant les tailles, les styles (3D ou non) et les couleurs. J'ai dans un premier temps découpé ma lune de façon à ce qu'elle recouvre une bonne partie de notre tour de cou, qui est le support de cette décoration. J'ai ensuite fixé 4 fils de nylon pour y accrocher les étoiles.
Astuce:
mettez votre support à plat avec vos fils de nylons accrochés sur des feuilles blanches afin de vous faire une idée du résultat final.
N'hésitez pas à vous faire un modèle sur les feuilles blanches pour savoir ce qu'il vous faut découper.
Etape 3: Assemblez
Pour assembler j'ai juste utilisé du masking tape au dos de mes étoiles de façon à pouvoir les réorienter si le fil tournait contre le mur. Et finalement j'ai bien fait car j'ai du faire quelques retouches avant d'avoir le résultat que j'espérais.
Etape 4: ADMIREZ !!!
Lovenox quoi?
Je devais en parler, parce que je cohabite déjà depuis quelques mois avec ce fameux Lovenox et parce qu'à l'époque de ma première grossesse (en 2010), je me suis posé beaucoup de questions, sans toujours trouver les réponses appropriées.
Alors désormais je me dis que mon "expérience" pourrait peut-être interpeller quelqu'un et répondre à ses questions.
2010, j'apprend que je suis enceinte. Cinq mois se sont écoulés, lorsque je décide de partir en vacances dans ma famille à l'autre bout de la France pour une semaine, 10 heures de train, le bagage sous la main.
Mi-juillet, depuis 3 jours, mon mollet gauche fait des siennes et enfle à vu d’Å“il, j'ai aussi une grosse douleur dans l'aine, je boite, je passe des nuits blanches en me disant que je me suis sans doute coincé un nerf et que cela passera.
Il a fallut que ma famille me traine au médecin et là ... on me parle d’hôpital, d'urgence, de phlébite, de thrombose...
Des choses qui ne me parlent pas le moins du monde, dont je n'ai jamais entendu parler non plus du haut de mes 20 ans, mais qui visiblement fait paniquer ma grand-mère a cette annonce.
Direction les "urgences", hospitalisation pendant 1 semaine avec piqûres à tout va, examens, interdiction de se lever même pour aller aux toilettes, toilette au lit et tout ça au service cardiologie entouré d'anciens, avec un gros casse-pied dans la chambre à côté qui ne cesse de gémir et d'appeler les infirmières qui semblent elles aussi dépassées.
Bref, j'ai fais une phlébite illiaque gauche profonde ...
La phlébite, qu'est ce que c'est?
La phlébite est un trouble cardiovasculaire qui correspond à la formation d'un caillot de sang dans une veine. Ce caillot bloque complètement ou partiellement la circulation sanguine dans la veine, comme un bouchon. En fonction du type de veine touchée (profonde ou superficielle), la phlébite est plus ou moins grave. Ainsi, si le caillot se forme dans une veine profonde, de gros calibre, un traitement doit être prodigué de toute urgence.
Dans l'immense majorité des cas, la phlébite se forme dans une veine des jambes, mais elle peut apparaître dans n’importe quelle veine (bras, abdomen...).
Dans le milieu médical, la phlébite est désignée par le terme thrombophlébite ou thrombose veineuse. On parle donc de thrombose veineuse profonde ou superficielle.
Dans l'immense majorité des cas, la phlébite se forme dans une veine des jambes, mais elle peut apparaître dans n’importe quelle veine (bras, abdomen...).
Dans le milieu médical, la phlébite est désignée par le terme thrombophlébite ou thrombose veineuse. On parle donc de thrombose veineuse profonde ou superficielle.
Et le Lovenox alors?
Il s'agit d'un anticoagulant utilisé pour traiter ou prévenir une thrombose veineuse ou artérielle (formation d'un caillot dans une veine ou une artère. Lovenox ® se présente sous la forme d'une solution injectable qui s'administre par voie sous-cutanée ou intraveineuse.
Source: lejournaldesfemmes
Source: lejournaldesfemmes
Et pendant la grossesse ...
La question la plus importante car ça concerne aussi un suivi plus exigent et un jour J à "maîtriser".
2010: A l'époque ayant déclaré la phlébite j'étais sous traitement curatif soit 1 piqûre de Lovenox toutes les 12h d'intervalle que je me faisais moi même + une prise de sang tout les 2 jours pour vérifier les plaquettes.
J'ai largué mon gynéco de ville pour celui de l’hôpital pour avoir un suivi plus approprié.
On m'a parlé de déclenchement, puis on c'est ravisé, bref, dès qu'on parle Lovenox j'ai un peu la sensation que personne ne sait vraiment comment gérer ce truc, avec les risques d'hémorragies possible (oui c'est un anti-coagulant!).
Il faut savoir également qu'il y a une fenêtre thérapeutique de 12 heures interdisant la péridurale, donc n'accouchez pas trop vite.
Je m'étais préparé à devoir faire sans anesthésie, coup de chance (ou pas), le matin de mon accouchement j'ai senti que ce n'était pas un jour comme d'habitude, je n'ai pas fait ma piqûre et j'ai pu avoir la péridurale (presque 22h après ma dernière injection mais c'était volontaire).
2016: Je suis à nouveau traité depuis le début de mon second trimestre, à savoir Janvier, 1 piqûre par jour en traitement préventif + une prise de sang par semaine pour le contrôle des plaquettes et ce jusqu'à 6 semaines après accouchement (car oui un fois le paquet sortie, on aime bien vous embêter encore un peu).
Je suis à nouveau suivie par un gynéco au CHU (mais seulement depuis Janvier car pour avoir un rdv en chu, accroche toi bien!) et c'est à nouveau le bin's (le bazar, le bordel ...) quand on doit se pencher sur mon cas (mais ça j'en parlerais plus tard).
Bref, si vous êtes dans ce cas, attendez-vous à entendre parler de déclenchement ou d'impossibilité à accéder à la péridurale (nos mamans l'ont fait et sont toujours là ).
Il faut quand-même savoir que le déclenchement ne dois pas être une obligation et que vous êtes en droit de refuser.
Aujourd'hui je vous parle des applications téléphones (sur ANDROID) qui m'ont suivies pendant ma grossesse et qui me suivront après la naissance.
Entrez votre date de conception et retrouvez des infos
QUOTIDIENNES sur votre grossesse.
Vous trouverez le décompte des semaines, les infos sur l'avancement de la grossesse chaque semaine, le guide des tailles (à 37 semaines, bébé ferait la taille d'une pastèque, oui oui une pastèque!), le suivi de votre poids, le calendrier de vos rendez-vous, le guide des prénoms, le guide de vos achats...
Vous scannez votre ticket de caisse (avant 30 jours !!!), l'application valide et crédite votre compte en points (testé et approuvé, en 5 minutes chrono en main pour mon premier essai).
500 points offerts lors de votre inscription et 1€=10 points
On aime: Se savoir récompensé, surtout quand on voit le prix des couches ! La simplicité d'utilisation de l'application.
Et bien non, le nom de l'application porte à confusion, mais fin de compte en y regardant de plus près, je pense que c'est la méga appli des mamans allaitantes ou non.
Côté allaitement: droite ou gauche? on chronomètre le temps d'allaitement et on enregistre l'heure, on peut comptabilisé la quantité de lait prelevé au tire lait également
On aime: Application qui me semble assez complète pour les non mordus du trimballage du carnet de suivi (moi je note au crayon mais sait-on jamais cette appli pourrait-être franchement utile). Elle est gratuite mais ... il y a du payant aussi, à savoir à quel niveau.
On aime moins: Pour l'instant aucune idée.
Grossesse + :
Entrez votre date de conception et retrouvez des infos
QUOTIDIENNES sur votre grossesse.
Vous trouverez le décompte des semaines, les infos sur l'avancement de la grossesse chaque semaine, le guide des tailles (à 37 semaines, bébé ferait la taille d'une pastèque, oui oui une pastèque!), le suivi de votre poids, le calendrier de vos rendez-vous, le guide des prénoms, le guide de vos achats...
On aime: le décompte des semaines, le fait de pouvoir avoir un suivi de son poids, de ses achats (et de ce qu'il reste à acheter) et de ses rendez-vous.
On aime moins: le fait que l'appli devienne payante à un certain moment (14sa), la date du terme légèrement en décalage (une semaine de moins, ma dpa est située au 07 juillet, sur l'appli c'est le 29 juin)
9 mois et moi :
Une application du laboratoire Gallia qui propose chaque jours un conseil ou un exercice en dessous de votre décompte de jours.
Vous pouvez enregistrer une anecdote, le film de votre grossesse, composer votre propre berceuse...
Vous pouvez enregistrer une anecdote, le film de votre grossesse, composer votre propre berceuse...
On aime: le décompte des jours (et quand je vois J-25 je dois avouer que ça m'en fout un coup), les multiples expériences proposées, c'est gratuit !!!
On aime moins: pas grand chose à vrai dire. Il manque tout de même 2/3 trucs pour que l'application se suffise à elle même (suivi du poids, agenda...) mais ce qui est proposé me semble déjà correct.
Club Pampers:
Pour faire simple,
"Grâce à l'application Club Pampers, cumulez des points Ã
chaque achat Pampers et échangez les contre des bons de réductions ou de super récompenses.
Pour chaque euro dépensé sur un produit Pampers, vous recevez 10 points à échanger contre des cadeaux et pour votre premier ticket vous avez même droit à un bonus de 500 points ! ".
"Grâce à l'application Club Pampers, cumulez des points Ã
chaque achat Pampers et échangez les contre des bons de réductions ou de super récompenses.
Pour chaque euro dépensé sur un produit Pampers, vous recevez 10 points à échanger contre des cadeaux et pour votre premier ticket vous avez même droit à un bonus de 500 points ! ".
Vous scannez votre ticket de caisse (avant 30 jours !!!), l'application valide et crédite votre compte en points (testé et approuvé, en 5 minutes chrono en main pour mon premier essai).
500 points offerts lors de votre inscription et 1€=10 points
Pour 750 points vous avez 2€ de réduction sur le prochain achat New baby, pour 1 600 points 50 tirages photos, pour 3 300 points des cubes empilables en bois, pour 4 200 points un abonnements de 18 mois (9 numéros) au magazine Familly, etc ...
On aime: Se savoir récompensé, surtout quand on voit le prix des couches ! La simplicité d'utilisation de l'application.
On aime moins: 1€=10 points, autant vous dire qu'avant d'arriver à 4 000 points pour avoir un jeu empilable, il va vous en falloir des couches Pampers
La boite rose :
Un suivi de grossesse semaine par semaine, l'appli vous propose de noter votre humeur, vos symptômes, vos anecdotes au jour le jour, des conseils, votre courbe de poids, un chrono des contractions et un agenda vous indiquant les dates de vos rdv à prendre.
On aime: la multitudes d'outils proposés, la simplicité d'utilisation de l'appli
On aime moins: rien à dire
Allaitement :
... Mais pas que!
Et bien non, le nom de l'application porte à confusion, mais fin de compte en y regardant de plus près, je pense que c'est la méga appli des mamans allaitantes ou non.
Côté allaitement: droite ou gauche? on chronomètre le temps d'allaitement et on enregistre l'heure, on peut comptabilisé la quantité de lait prelevé au tire lait également
Côté dodo: on peut noter l'heure du dodo ( et le temps) ainsi que les pleurs (perso je ne comprend pas encore où est l’intérêt)
On peut noter la fièvre, les bains, les couches pipi, les couches caca, le poids, la taille et rajouter des options (le temps de câlins peut-être?)
Pour finir on peut retrouver tout ça en statistiques ou sur une courbe.
On aime: Application qui me semble assez complète pour les non mordus du trimballage du carnet de suivi (moi je note au crayon mais sait-on jamais cette appli pourrait-être franchement utile). Elle est gratuite mais ... il y a du payant aussi, à savoir à quel niveau.
On aime moins: Pour l'instant aucune idée.
Il fallait que je vous parle de ce fameux projet de naissance, le pdn pour les intimes.
On rêve, on idéalise, on craint, on prépare ce jour J, sans pour autant savoir exactement ce qu'il va se passer.
Vous avez sans doute déjà entendu parler du projet de naissance, cette petite lettre destiné aux sages-femmes du jour J pour permettre à tous de bien vivre cette naissance.
Dur de se projeter dans son accouchement lorsque c'est le premier bébé. J'ai à l'époque pensé au projet de naissance, mais difficile de formuler des souhaits sans savoir où l'on va, ni ce qui m'attendais, j'ai abandonné en me disant que c'était peut-être plus adapté pour un second ou troisième enfant ...
Pour les intéressées, vous trouverez multitudes d'exemples sur internet. Le tout étant en premier lieu de respecter la personne qui lira votre lettre et respecter son métier. Il ne faut pas oublier que dans l'histoire c'est la lectrice (ou le lecteur) qui va vous accompagner et mettre votre enfant au monde.
J'ai commencé cette lettre un peu comme toutes les femmes le feraient: j'aimerais ci, j'aimerais ça, et puis ça ...
Pour finir j'ai eu l'impression de faire une liste de course avec des trucs banals: être mobile, que le papa coupe le cordon, faire du peau à peau, être informé des décisions ...
J'en ai parlé à ma sage-femme lors d'un cours de prépa... elle m'a ouvert des yeux.
Je ne faisais que rabâcher ce que la plupart des femmes écrivaient dans leur pdn, je mettais en "doute" le métier de la SF qui allait m'accoucher: le peau à peau est proposé partout désormais, le coupe-coupe cordon est proposé systématiquement au papa, question mobilité même le monito peut se faire en "wifi" désormais...
J'ai tout recommencé, en ne parlant que des points vraiment importants à mes yeux, c'est à dire éviter la péri, ne pas être suivie pas des étudiants (j'accouche en CHU) et allaiter.
Tout ça en parlant de ma propre expérience et de mon propre accouchement n°1.
Je vous met quelques passages:
"... j'aspire aujourd’hui à un accouchement moins médicalisé, plus naturel et compte sur vos connaissances et votre soutien pour nous diriger, moi et mon conjoint, vers une naissance plus sereine.
Mon souhait principal est de pouvoir éviter la péridurale afin de mieux accompagner mon enfant lors de sa naissance.
Pour mon premier accouchement, après plus de 12h de travail (à 7cm de dilatation), j'ai pu bénéficier de cette anesthésie. Je regrette ce choix car j'acceptais alors mes contractions mais plusieurs facteurs m'ont fait craquer (manque de soutien, nombreuses propositions des SF, peur de l'inconnu).
La pose de la péridurale (1h30 plus tard) reste un mauvais souvenir, car je n'ai plus rien senti par la suite et j'aurais voulu pouvoir mieux accompagner mon bébé lors de la naissance.
[...]
Lors d'un entretien prénatal, j'ai également émis le souhait de ne pas être suivie par des étudiant(e)s.
Je respecte ces futurs médecins, comprend la nécessité de leur apprendre le métier et y ai toujours contribué.
Je ressens malgré tout un besoin d'intimité ...
Notre bébé sera allaité ...
Mon conjoint souhaite pouvoir assister à chaque étapes post accouchement dans la msure du possible."
J'ai ensuite rencontré une SF à l’hôpital (vers 4/5 mois de grossesse) pour en parler mais il me semble que le pdn est normalement à remettre directement en main propre le jour J (bon ayant un suivi un peu particulier j'ai eu le droit d'anticiper la remise en main de mon pdn).
Octobre 2010
Premières lueurs de la journée, tout le monde est encore couché pendant que moi, je ressens un "je-ne-sais-quoi", quelque chose d'inconnu mais qui pourtant m'apaise.
J'ai patienté, des minutes et des heures, avant de partir pour la maternité. C'est le Grand jour, et pourtant... Je répond un léger "à tout à l'heure" à un parent avant de monter dans la voiture.
J'ai l'envie de te rencontrer, mais tout au fond, j'ai peur de ne pas savoir.
De ne pas savoir t'aider à venir au monde, ne pas savoir t'accompagner dans ces premiers moments, ne pas savoir ces gestes de mamans tout simplement.
La route est longue, faite de creux et de bosses, qui me font parfois retenir mon souffle tout en jetant un œil un peu mécontent sur ma maman.
Nous arrivons enfin, commence alors les examens et l'annonce, qu'aujourd'hui je reste, que bientôt tu seras là , tout près de moi. Je crois que je ne me rend pas compte de ce qu'il se passe. J'ai juste mal de savoir que bientôt je ne te sentirais plus au creux de ce ventre.
J'ai mis tant de temps à accepter cette bosse qui se formait sous mon nombril et finalement je me suis tellement aimé avec ce ventre rond. C'est un petit déchirement que de savoir que bientôt je redeviendrais celle que j'étais, avant. Avant que tu ne te niche ici, avant que je ne te découvre sur un écran, avant que je puisse sentir tes mouvements.
Je profite de tes derniers petits coups, je vois des courbes apparaîtres au rythme des battements de ton coeur, des montages russes me rappelant les contractions et j'attend, encore et encore... des minutes et des heures.
19h.
J'ai mis tant de temps à accepter cette bosse qui se formait sous mon nombril et finalement je me suis tellement aimé avec ce ventre rond. C'est un petit déchirement que de savoir que bientôt je redeviendrais celle que j'étais, avant. Avant que tu ne te niche ici, avant que je ne te découvre sur un écran, avant que je puisse sentir tes mouvements.
Je profite de tes derniers petits coups, je vois des courbes apparaîtres au rythme des battements de ton coeur, des montages russes me rappelant les contractions et j'attend, encore et encore... des minutes et des heures.
19h.
Voilà déjà près de 12h que tu signifie ton envie d'arriver, 12h que je me sens mitigé, entre l'envie de te rencontrer et l'envie que le temps ne s’arrête. La plus grosse des douleurs et finalement bien cette peur de ne pas savoir, tout simplement.
On me propose la péridurale. Quoi donc, j'y ai le droit?
Sais-tu, toi, petit bébé, que sans le vouloir, tu m'as causé bien des problèmes et des peurs avant même de naître. Voilà déjà 4 mois, que j'endure des piqûres quotidiennes pour ne pas risquer ma vie et réparer quelques soucis. Mais je ne t'en veux pas.
J'accepte cette péridurale sans vraiment savoir pourquoi. Peut-être qu'à force de proposition, mon esprit ne sait plus dire Non.
Je suis ailleurs, je ne souffre pas tant que ça, j'accompagne tant que je le peux ces courbes qui se dessinent sur le monitoring et j'attend, encore et encore ... la fin de ce jour, auquel je ne m'attendais pas.
Après ce joli "Oui", un peu arraché par les sages-femmes, s’enchaîne le changement de salle, les branchements encombrants, les examens en tout genre. Moi qui était si bien, mon esprit commence à se perdre, je ressens maintenant les contractions comme je ne les sentaient pas jusqu'à présent. On m'a extirpé de cette bulle que je m'étais créée inconsciemment. Une heure plus tard, j'attend encore cette fichue péridurale que l'on m'a presque imposée et qui pour finir ne vient même pas.
Il aura fallut plus d'une heure trente pour que l'anesthésiste ne veuille bien me rejoindre. Et le comble, du comble, c'est une peau de vache! Ah oui ça les sages-femmes m'avaient prévenues, mais je n'en attendais pas autant.
Et là ... tout s'arrête. Je ne ressens plus rien. Les montagnes russes s’enchaînent encore et encore sur l'écran, ça s'arrête là . J'ai vécu pendant des mois à sentir chacun de tes mouvements, je ne sens plus rien. Les capteurs sonnent sans cesse, signe qu'ils ne captent plus ton petit coeur, tu bouge trop.
Tu bouge et je ne sens rien.
Avec ce petit "Oui" décroché il y a déjà deux ou trois heures, on vient de m'enlever la possibilité de sentir tes derniers mouvements, la possibilité de t'accompagner un peu mieux dans ta propre naissance.
Je lui en veux. A cette peau de vache, déjà pas très sympa, qui en plus vient de m'enlever tout. Toutes les sensations. Je n'en demandais pas tant!
23h45.
Déjà presque 18 heures que cette journée a commencé pour nous. On s'installe, on tourne, on virevolte, c'est l'heure. Après bien 5 minutes d'organisation, on m'annonce un gentil "ce sera pour demain, pour un premier bébé, il sera minuit passé". On m'explique, on me parle gentillement, on me chouchoute et faut pousser.
J'entend cette dame qui me parle d'une contraction qui arrive et que je ne sens même plus. Je pousse sur commande, j'attrape mon bébé entre mes jambes et je te découvre.
23h58.
Je découvre cette petite tête que j'ai façonnée pendant des mois, ces petits yeux plongés dans les miens, cette bouche cherchant mon sein, ces petites mains accrochées à mon doigt, ces petits pieds caressant mon ventre. Tu as de petits cheveux, tout fins, tout blonds. Tu es belle, tellement belle. Je ne m'attendais pas à ça.
Ta peau n'est pas toute fripée, toute rouge, comme je m'y attendais pour un bébé. Tu es parfaite. Mon corps a fait une petite fille magnifique.
Je regarde chaque détail de ton corps, ta bouche, tes yeux, tes doigts. Je découvre quelques détails de ton "papa" et suis un peu chamboulé en voyant ça.
Vient le moment de la pesée, des soins qui t'éloignent de moi. La sage-femme, termine son travail. Je sens une aiguille me traverser.
Une petite déchirure me dit-on.
"Vous avez bientôt terminé ?"
"Je viens juste de commencer, il en faut deux".
La péridurale ne fait plus effet, je ressens désormais ce qu'il se passe, là , au plus bas. A l'endroit le moins épargné de mon corps.
J'en veux à l'anesthésiste de m'avoir enlevé les sensations les plus importantes et de ne m'avoir laissé que les restes.
On vient me rendre mon bébé, m'annoncer son poids, sa taille. Je peux enfin donner mon sein...
Le temps m'a paru long pendant un instant et pourtant ...
ce jour là , je ne m attendais pas à cela.
Si je parlais de mon premier accouchement ou tout du moins des mois, des jours et des heures qui ont précédées ce jour où je suis devenue maman, je vous dirais que je n'avais pas peur.
J'ai appréhendé de ne pas savoir "devenir" maman avant même de penser à l'accouchement.
Je me suis rendue à la maternité sans aucune appréhension, sans avoir peur de la douleur jusqu'à ce que je sois obligé de m'y confronter. Parce que oui, ça fait mal.
Pour ce second jour J qui arrivera peut-être plus vite que prévu une seconde fois, j'ai "peur". Parce que je sais désormais ce que c'est que cette douleur de l'accouchement mais surtout parce que j'ai peur de craquer au dernier moment pour l'anesthésie. Peur de ne pas être accompagné comme il le faut (rôle méga important du papa !!!), peur de ne pas savoir accompagner mon enfant dans sa naissance.
Je suis tombé un peu par hasard sur ce livre:
J'accouche bientôt. Que faire de la douleur ?
Maïtie Trélaün
Editions Le souffle d'or
Et je tenais à en parler car je le trouve vraiment bien fait. Maïtie parle de la physiologie du corps -et oui, on se connait bien peu finalement!- de l'utilité de la douleur et son acceptation, mais aussi de l'anesthésie. On y trouve également des témoignages parfois très poignants.
J'ai dévoré ce livre à petite dose car mon homme a quand même fini par me dire "j'accouche bientôt, j'accouche bientôt, t'as encore le temps quand-même, t'es qu'à quatre mois".
Alors si vous aussi vous avez cette "peur" je vous conseil vivement de lire ce livre.
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